Le village de

Saint-Papoul

Cet ancien bourg médiéval, avec ses rues étroites et ses maisons en encorbellement et pans de bois, doit son nom à un martyr du V° ou VI° s. Nous savons peu de choses sur la vie de Papoul. La tradition veut qu’il ait été décalotté au lieu-dit de l’Ermitage.

Le village s’est développé aux abords immédiats d’une abbaye à partir du XIII° s. Il devient cité épiscopale en 1317, suite au morcellement du grand évêché de Toulouse. Protégé par une enceinte fortifiée, il ne reste aujourd’hui qu’une porte, dite « Tour des gardes ». Cette ancienne entrée, qui abritait la prison, fut construite par Guillaume de Cardaillac (1328-1348), troisième évêque de Saint-Papoul.

Dès le XVI° s., le village connaît une activité prospère liée à l’extraction de l’argile et à la production de poterie commune. Au XIX° s., ce secteur se développe avec la création par le marquis d’Hautpoul d’une grande fabrique de faïences communes réputée pour ses assiettes de forme octogonale. En parallèle et jusqu’au XX° s., des briques et des tuiles furent produites. De nos jours, l’exploitation d’une carrière d’argile perdure l’activité potière de la commune.